Comment choisir le bon échographe ?

La pratique de l’échographie n’a de cesse de se démocratiser ces dernières années. Systèmes plus compacts, plus performants, plus abordables : les avancées de la technologie et des coûts plus accessibles permettent aux praticiens de première ligne d’inclure l’échographie dans leur quotidien.

Meilleure prise en charge du patient, délais raccourcis voire immédiats pour la pose d’un diagnostic par imagerie, au cours de la consultation clinique, sont tant d’avantages à la pratique clinique de l’échographie.

Faire le choix de l’échographie est une décision majeure et utile pour le praticien comme pour le patient. Mais comment choisir le bon échographe lors de son acquisition ?

comment choisir le bon échographe

 

Choisir le bon échographe : la bonne configuration

 

Pour choisir le bon échographe, il est utile dans un premier temps de faire le point sur la configuration adaptée à vos besoins.

Vos besoins en terme d’examens échographiques : quels examens souhaitez-vous réaliser ? Ainsi que vos besoins en terme de mobilité : votre pratique sera-t-elle sédentaire, ou souhaitez-vous réaliser des échographies lors de déplacements ?

Décryptons ensemble étape par étape les questions à se poser pour définir la bonne configuration. Évidemment, pas de panique, lors du choix de votre échographe,  vous pourrez être conseillés au mieux par l’ingénieur commercial qui vous orientera en fonction de vos besoins.

  • Choisir les bonnes sondes d’échographie

Le choix de votre échographe et en particulier des sondes d’échographie est lié au type d’examens que vous souhaitez réaliser. Il existe différents types de sondes en fonction de ce que vous voulez observer. C’est le même principe qu’en photographie : différents objectifs pour différentes prises de vue.

      • Les sondes convexes

 

Sonde convexe échographie CA1-7AD

 

Les sondes convexes, de basse fréquence, sont utilisées pour l’étude des structures profondes. On retrouve entre autres dans ses applications : l’abdomen, les vaisseaux profonds, les échographies gynécologiques sus-pubiennes ou obstétricales. Vous aurez donc besoin d’une sonde convexe pour une pratique de l’échographie en imagerie générale incluant l’abdomen. Egalement, pour des consultations en gynécologie-obstétrique par exemple.

Le choix de la sonde convexe doit donc se porter sur une sonde qui permet une bonne pénétration. C’est indispensable pour pour conserver une information diagnostique y compris sur les patients compliqués. Elle doit cependant conserver une finesse d’image en superficie pour l’étude des premiers centimètres.

 

      • Les sondes linéaires

 

Sonde échographe Samsung RS85 Prestige

 

Les sondes linéaires, de haute fréquence, sont utilisées pour l’étude des structures superficielles.

Par exemple, l’étude des tissus mous (thyroïde, masse palpable…) et échographies ostéo-articulaires (tendons, ligaments, muscles…). Elles sont aussi utiles pour les études vasculaires et pour l’étude de la plèvre.

Vous aurez donc besoin d’une sonde linéaire pour une pratique de l’échographie en imagerie générale incluant par exemple la thyroïde ou la recherche de thrombose.

Elle est indispensable en échographie ostéo-articulaire. Dans cette dernière, la performance de la sonde linéaire est indéniablement l’élément le plus important.

      • D’autres sondes dédiées à chaque besoin

 

Sonde échographe Samsung RS85 Prestige                Sonde échographe Samsung RS85 Prestige              Sonde échographe Samsung RS85 Prestige

 

Il existe un panel de sonde très large qui permet de couvrir toutes les autres applications et examens échographiques.

Il existe notamment des sondes dédiées à l’échographie cardiaque, des sondes endocavitaires, ou encore des sondes dites “club de golf”. Enfin, les sondes volumiques dédiées à l’échographie en gynécologie-obstétrique permettent des acquisitions en 3D et 4D.

      • Critères de qualité des sondes d’échographie

Il existe des éléments clés dans le choix d’une bonne sonde d’échographie. La gamme de fréquence, ou encore la génération de technologie de la sonde. Également,  le nombre ainsi que le type de cristaux utilisés.

La gamme de fréquence couverte par la sonde permet d’appréhender des structures plus ou moins profondes avec une bonne qualité d’image. Les sondes large bande de fréquence permettront des examens plus variés en conservant une image claire et lisible. Assurez-vous de choisir des sondes dont la plage de fréquence est suffisamment large pour avoir une bonne image en superficie, sans que cela ne soit au détriment de la profondeur.

La génération de la sonde et des technologies embarquées sont un point à ne pas négliger. Dans un domaine où les innovations s’enchaînent, à l’image des autres domaines de l’électroniques, faire le choix de technologies récentes est en général judicieux. Des sondes d’ancienne génération ont de forte chance d’être surpassés par les nouvelles technologies de sonde, comme les Sondes S-Vue.

Enfin, le nombre d’éléments piézo-électrique (les éléments qui composent la sonde et génèrent le faisceau ultrasonore) est également important pour la performance d’une sonde. Plus il y a d’éléments, plus la sonde peut s’avérer performante. Attention toutefois, cela n’est vrai que si l’échographe et l’informatique embarquée sont de qualité suffisante. En outre, c’est un travail d’équipe entre l’échographe et la sonde. Au delà du nombre d’éléments, leur nature est importante. Par exemple, les éléments céramiques sont reconnus pour être de très bonne qualité.

 

  • Choisir la bonne taille d’échographe

Il existe trois grandes catégories d’appareils selon les critères de dimension. Les échographes ultra-portables, les échographes portables et les échographes dits fixes ou stations.

Un praticien qui recherche une bon confort d’utilisation, un grand écran et ne réalise des échographies qu’au sein de sa salle de consultation n’aura pas le même besoin qu’un médecin du SMUR.

    • Les échographes ultra-portables

 

échographe ultraportable

 

Les échographes ultra-portables sont des systèmes très compacts qui peuvent se ranger dans la poche, ou se connecter sur un smartphone ou une tablette. Leur très grande mobilité en fait un outil de choix pour les pratiques très itinérantes, notamment dans les SMUR, ou les pratiques à domicile comme SOS médecin.

Néanmoins, ils offrent une qualité d’image bien en dessous d’un échographe portable ou station. Ils sont utiles dans l’échographie d’urgence. Par exemple, déterminer la présence d’un épanchement, les conséquences d’un trauma, la présence d’une activité cardiaque foetale.

Ils s’avèrent cependant rapidement insuffisants pour une pratique polyvalente en imagerie générale, ou pour le suivi et le diagnostic de lésions musculo-tendineuses fines.

  • Les échographes portables

 

échographe portable samsung

 

Les échographes portables sont un peu plus volumineux que leur petit frère ultra-portable, mais permettent également une pratique itinérante. Ils se replient et se transportent facilement.

La miniaturisation des composants électroniques (processeurs, disques durs, batteries…) permettent aujourd’hui d’obtenir chez certains constructeurs des échographes portables offrant un standard de qualité équivalent à une station. C’est le cas notamment du Samsung HM70 EVO, dernier né de la gamme portable, qui hérite des performances de l’échographe Samsung HS40 dans un format transportable.

  • Les échographes de type station

 

Échographe Samsung HS40

 

Si vous envisagez ou réalisez déjà une pratique de l’échographie dans un seul lieu, par exemple dans votre salle de consultation, les échographes fixes ou station sont idéaux.

Ces plateformes offrent un plus grand confort, avec un panneau de commande ergonomique, et un grand écran pour une visibilité accrue et moins de fatigue oculaire. Les accessoires (multi-connecteurs de sondes, chauffe gel, espaces de rangements) qui peuvent être fournis permettent une utilisation efficace dans les meilleures conditions.

De plus en plus de systèmes dits fixes sont pensés pour la pratique libérale. En effet, plus petits, plus silencieux, sur batterie, ils permettent une utilisation dans les plus petites salles de consultation et ne créent aucune nuisance pour les consultations cliniques entre les échographies.

Ils sont facilement mobilisables pour une utilisation mutualisée entre plusieurs salles. C’est le cas des échographes Samsung HS30 et Samsung HS40 pensés pour une pratique  en cabinet ou en salle de consultation.

 

Choisir le bon échographe : la bonne performance

 

    • Performance et qualité d’image

Tous les échographes ne se valent pas en terme de performance. Il est important de déterminer le standard de qualité nécessaire aux examens que vous souhaitez réaliser.

Le meilleur moyen de vous assurer de la qualité d’un échographe reste de l’essayer. Vous pouvez également demander autour de vous si vos amis praticiens sont satisfaits de leur acquisition. Demander des références à votre conseiller lors de l’achat est également une bonne solution pour obtenir des retours de praticiens équipés après des mois d’utilisation.

La qualité d’image de votre système est déterminée par la combinaison de la qualité des éléments électroniques de votre échographe et la technologie logicielle embarquée. Faire le choix d’un modèle développé et fabriqué par une marque réputée dans ces domaines est un indice de confiance.

La gamme d’échographes Samsung est construite autour d’un pilier principal. Offrir un haut standard de qualité sur l’ensemble de la gamme, avec les mêmes technologies et post-traitement sur les portables et les stations compactes que sur les systèmes Premium.

  • Performance et ergonomie

La performance se mesure aussi à travers la productivité : ne laissez pas l’ergonomie et la facilité d’utilisation en marge de votre décision !

Un échographe complexe à utiliser, peu personnalisable, rendra votre routine échographique compliquée et vous fera perdre du temps. N’hésitez pas à vous assurer que tous les éléments importants pour vous sont bien présents et faciles d’utilisation. On peut noter plusieurs éléments dans les critères de choix importants au niveau de l’ergonomie.

    • Les préréglages personnalisés

Les banques de préréglages personnalisées sont un point phare de la simplicité d’utilisation. Cela concerne les préréglages de vos sondes (et pour les systèmes les plus intuitifs un accès rapide à vos préréglages favoris). Ils seront optimisés en fonction de chaque type d’examen que vous faites, et adaptés à vos attentes.

Cela concerne également les préréglages des menus de mesures, d’annotations, de marqueurs corporels. Sur certaines plateformes récentes, vous bénéficiez aussi de l’édition personnalisée de compte rendus d’examens.

Les systèmes échographiques qui embarquent ces solutions de personnalisation vous permettent d’utiliser une plateforme qui s’adapte à vous, et non l’inverse. N’hésitez pas à poser la question sur ces possibilités lors de vos discussions avec le conseiller.

    • La facilité de connexion

La facilité et la rapidité des solutions de connexion et d’exportation des données est un détail important. Possibilité de connexion WIFI, manipulations pour exporter des clichés ou des compte-rendus… Plus c’est simple, plus vous gagnerez en temps.

    • Les outils automatisés

Il existe sur les plateformes les plus modernes un panel d’outils automatisés. Mesures automatiques, protocoles d’examens prédéfinis qui vous guident d’une étape à l’autre ou encore intelligence artificielle.

Les outils automatisés sont à la fois un gain de temps car ils réduisent parfois drastiquement le nombre de manipulations. Ils sont aussi un apport en sérénité notamment pour les praticiens débutant l’échographie.

 

Choisir le bon échographe : le bon rapport qualité/prix

 

Que ce soit pour une première acquisition ou un renouvellement de matériel, le rapport qualité/prix reste le nerf de la guerre.

Il faut toujours dissocier prix et rapport qualité/prix. En effet, il existe aujourd’hui une offre très variée en matériel d’échographie. Certaines annonces paraissent très alléchantes. On peut retrouver sur internet des échographes pour quelques milliers d’euros. Mais les mauvaises surprises sont nombreuses.

Il existe 3 conseils à suivre pour les éviter.

  • Conseil n°1 : Reconditionné, pourquoi pas, mais pas n’importe comment

Du matériel reconditionné ou de “seconde main” est parfois proposé. Souvent plus intéressant financièrement qu’un système neuf, il peut être de prime abord séduisant. Attention toutefois à ne pas tomber dans certains pièges.

    • L’âge de l’échographe

Le reconditionné n’est pas toujours une mauvaise affaire. Mais pour cela, il faut s’assurer dans un premier temps de l’âge du matériel. Un matériel reconditionné sur une gamme récente, de 3 ou 4 ans, peut s’avérer être un bon compromis. Moins cher qu’un matériel neuf, et technologiquement dans l’air du temps.

A l’inverse, si l’offre concerne un matériel reconditionné plus ancien, c’est rarement une bonne affaire. Les technologies évoluent très rapidement dans le domaine de l’imagerie, et en particulier en échographie. Des échographes à la pointe de la technologie il y a des années ont de fortes  chances d’être dépassés aujourd’hui.

Les échographes ancienne génération sont également plus gros, plus bruyants et moins ergonomiques. Par ailleurs, selon l’âge de l’appareil, la fiabilité est une inconnue. Reconditionné ne signifie pas refait à neuf. Même si quelques pièces sont parfois changées, on ne peut prédire la durée de vie des composants utilisés depuis des années.

      • L’origine du fournisseur

Lorsque vous faites le choix d’un échographe reconditionné, plusieurs types de fournisseurs sont possibles.

S’il s’agit d’un fournisseur officiel et reconnu d’échographes, c’est en général un critère de confiance. L’état du matériel est vérifié lors de la reprise et l’échographe contrôlé avant la vente. De plus, les fournisseurs officiels peuvent en général si vous le souhaitez rajouter une garantie sur l’échographe. Attention, cela reste souvent une option payante. Cependant, les conseils précédents sur l’âge de l’échographe restent valables ! Malgré tout le soin apporté par le fournisseur, on ne peut pas prédire la longévité des composants si l’échographe est en fonction depuis de nombreuses années.

S’il s’agit d’un vendeur particulier, vous devrez vous fier à sa parole comme gage de bon soin du matériel et d’absence de dysfonctionnement. Par ailleurs, si les systèmes sont sortis de garantie à la date de votre achat, les éventuels coûts liés à un problème technique seront à votre charge.

  • Conseil n°2 : “Le bon marché coûte toujours trop cher”

Parfois, le prix attractif est le critère d’achat n°1. On peut avoir ce réflexe notamment quand on débute sa pratique. Sans savoir combien d’examens échographiques seront réalisés, ni au bout de combien de jours ou semaines d’échographies on se sentira apte à côter son échographie et donc amortir son matériel, on peut penser que démarrer avec un échographe très abordable est une solution adéquate.

Malheureusement, ce raisonnement est rarement le bon. Après l’acquisition d’un échographe qui n’a coûté “que” quelques milliers d’euros, il s’avère que bien vite le niveau du praticien et ses attentes dépasse les possibilités de l’échographe. Au bout de quelques semaines voire quelques mois, l’échographe bon marché s’avère déjà osbsolète. La situation est doublement malheureureuse. Il vous faut investir dans un échographe plus performant pour réaliser des examens satisfaisants, et trouver une solution pour la reprise de votre matériel bon marché (bien souvent difficile).

Par ailleurs, débuter sur un échographe bon marché ne permet pas d’obtenir une image lisible et facile interpréter. il est d’autant plus difficile de prendre plaisir lors de l’échographie et décupler ses compétences sur une image peu détaillée et vite limitée par les morphotypes de patients un peu plus complexes.

  • Conseil n°3 : bien décrypter les petites lignes

Quel que soit votre choix final, échographe neuf, reconditionné, fixe ou mobile, prenez le temps de bien comprendre l’offre faite par votre conseiller.

Cela est valable pour la configuration du matériel en elle-même. assurez-vous que tous les éléments souhaités sont bien indiqués. Cela concerne le système échographique, les sondes, les accessoires fournis et les options logicielles disponibles ainsi que les modes d’imagerie inclus.

Mais c’est également très important pour le type de financement et de contrat proposé (est-ce un crédit-bail, une location ?). La durée du contrat, les engagements reliés, ainsi que la durée de garantie du matériel. Certains offres alléchantes de prime abord ne le sont plus tant que ça après une analyse détaillée de la configuration complète ou des conditions d’engagement.

 

Choisir le bon échographe : le bon accompagnement

 

Choisir son échographe, c’est bien choisir son matériel mais également bien choisir son accompagnement. Conditions SAV, qualité et réactivité du support, offres de formation et de perfectionnement à l’échographie sont autant d’éléments aussi importants que le matériel en lui-même.

N’hésitez pas à questionner votre conseiller pour connaître les  différents engagements de l’entreprise sur ces différents points.

Pour découvrir nos engagements en support, cliquez ici.

Nous mettons également toute notre énergie à la création de support de formation digitaux, disponibles dans notre bibliothèque de contenu.

Enfin, parce que la formation initiale et continue et un élément central pour une pratique de l’échographie en toute sérénité, nous vous proposons plusieurs solutions quant à la formation à l’échographie, notamment notre catalogue de formation en ligne Sonoschool.

 

Choisir le bon échographe : En conclusion

 

Choisir le bon échographe est un subtil mélange entre le bon matériel, le bon prix et le bon accompagnement.

Assurez-vous de choisir le système adapté à vos besoins, et prenez le temps de comprendre l’offre qui vous est faite et de poser toutes les questions qui vous traversent l’esprit pour faire le meilleur choix possible.

La fiabilité et la performance de votre échographe est tout aussi importante que la fiabilité de l’équipe qui s’engagera auprès de vous. Une relation de confiance et de solides offres de support, et de formation sur un démarrage d’activité, sont des éléments importants.

Une question, un projet, un conseil à demander ? Contactez-nous ! Un de nos experts s’engage à vous répondre dans les 24H.

 

Comment pouvons-nous vous aider ?