La sonde d’échographie est un élément primordial pour la qualité de vos examens : prolongation de votre main, c’est le lien privilégié entre le patient et l’échographe.
Comment fonctionne-t-elle ? Que choix de sonde faire en fonction de vos besoins, et quels sont les critères de qualité qui vous permettent de juger de la performance d’une sonde par rapport à une autre ?
Nous décryptons cela pour vous.
Le fonctionnement d’une sonde d’échographie
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Les cristaux piézo-électriques
Si vous ouvrez une sonde d’échographie, vous allez y trouver une rangée de cristaux appelés cristaux piézo-électriques.
Ces éléments, le plus souvent en céramique sur les sondes d’échographies modernes, ont un pouvoir particulier : ils permettent la transformation d’une onde électrique en onde ultra-sonore.
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La sonde : interface entre le patient et l’échographe
La sonde et ses éléments piézoélectrique vont donc permettre la transformation de l’onde électrique envoyée par l’échographe dans la sonde en onde ultrasonore qui va se propager dans le corps du patient, interagir avec les différents tissus et revenir en partie vers la sonde.
C’est l’effet piézoélectrique inverse, on parle de transmission ou d’émission de l’onde de la sonde au patient.
Une fois que l’ultrason est revenu vers la sonde, elle va le transformer de nouveau en signal électrique : c’est l’effet piézoélectrique, on parle de réception du signal du patient vers l’échographe.
Ce signal électrique est analysé par l’échographe et transformé en image d’échographie.
En réalité, l’échographe et la sonde effectuent ce travail d’émission / réception plusieurs centaines de fois par minute, pour recréer une image en temps réel.
Les différentes sondes d’échographie
Le choix de votre échographe et en particulier des sondes d’échographie est lié au type d’examens que vous souhaitez réaliser. Il existe différents types de sondes en fonction de ce que vous voulez observer. C’est le même principe qu’en photographie : différents objectifs pour différentes prises de vue.
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Les sondes convexes
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Les sondes convexes, de basse fréquence, sont utilisées pour l’étude des structures profondes. On retrouve entre autres dans ses applications : l’abdomen, les vaisseaux profonds, les échographies gynécologiques sus-pubiennes ou obstétricales. Vous aurez donc besoin d’une sonde convexe pour une pratique de l’échographie en imagerie générale incluant l’abdomen. Egalement, pour des consultations en gynécologie-obstétrique par exemple.
Le choix de la sonde convexe doit donc se porter sur une sonde qui permet une bonne pénétration. C’est indispensable pour pour conserver une information diagnostique y compris sur les patients compliqués. Elle doit cependant conserver une finesse d’image en superficie pour l’étude des premiers centimètres.
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Les sondes linéaires
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Les sondes linéaires, de haute fréquence, sont utilisées pour l’étude des structures superficielles.
Par exemple, l’étude des tissus mous (thyroïde, masse palpable…) et échographies ostéo-articulaires (tendons, ligaments, muscles…). Elles sont aussi utiles pour les études vasculaires et pour l’étude de la plèvre.
Vous aurez donc besoin d’une sonde linéaire pour une pratique de l’échographie en imagerie générale incluant par exemple la thyroïde ou la recherche de thrombose.
Elle est indispensable en échographie ostéo-articulaire. Dans cette dernière, la performance de la sonde linéaire est indéniablement l’élément le plus important.
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D’autres sondes dédiées à chaque besoin
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Il existe un panel de sonde très large qui permet de couvrir toutes les autres applications et examens échographiques.
Il existe notamment des sondes dédiées à l’échographie cardiaque, des sondes endocavitaires, ou encore des sondes dites “club de golf”. Enfin, les sondes volumiques dédiées à l’échographie en gynécologie-obstétrique permettent des acquisitions en 3D et 4D.
Critères de qualités des sondes d’échographie
Il existe des éléments clés dans le choix d’une bonne sonde d’échographie. La gamme de fréquence, ou encore le niveau de technologie de la sonde. Également, le nombre ainsi que le type de cristaux utilisés. Enfin, ne pas négliger l’ergonomie de la sonde : tenue en main plusieurs heures par jour, la sonde se doit d’être légère et ergonomique pour vous éviter de nombreux troubles musculo-squelettiques.
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La gamme de fréquences de la sonde
La gamme de fréquence couverte par la sonde permet d’appréhender des structures plus ou moins profondes avec une bonne qualité d’image.
Les sondes large bande de fréquence permettront des examens plus variés en conservant une image claire et lisible. Assurez-vous de choisir des sondes dont la plage de fréquence est suffisamment large pour avoir une bonne image en superficie, sans que cela ne soit au détriment de la profondeur.
Cette information est souvent indiquée dans le nom de la sonde.Par exemple, une LA3-16AD sur notre échographes Samsung correspond à une sonde Linéaire de 3 à 16 Mhz.
N’hésitez pas à poser la question à votre conseiller : plus la bande de fréquence de votre sonde d’échographie est large, plus elle sera polyvalente.
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Les technologies embarquées dans la sonde
La génération de la sonde et des technologies embarquées sont un point à ne pas négliger. Dans un domaine où les innovations s’enchaînent, à l’image des autres domaines de l’électroniques, faire le choix de technologies récentes est en général judicieux. Des sondes d’ancienne génération ont de forte chance d’être surpassés par les nouvelles technologies de sonde.
Les sondes d’échographie S-Vue font partie des dernières innovations et offrent une image plus riche et plus résolutive, grâce à un traitement particulier des éléments piézo-électriques embarqués.
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Le matériau utilisé et le nombre d’éléments piézo-électriques
Au coeur du signal échographique, le nombre d’éléments piézo-électrique est également important pour la performance de votre sonde d’échographie.
Plus il y a d’éléments, plus la sonde peut s’avérer performante. Attention toutefois, cela n’est vrai que si l’échographe et l’informatique embarquée sont de qualité suffisante. En outre, c’est un travail d’équipe entre l’échographe et la sonde.
Au delà du nombre d’éléments, leur nature est importante. Par exemple, les éléments céramiques sont reconnus pour être de très bonne qualité.
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L’ergonomie et le poids de la sonde
De nombreuses études on démontré que les échographistes étaient sujets à de nombreux TMS (troubles musculo-squelettiques). L’ergonomie de votre poste de travail mais aussi de la sonde en elle-même est un réel critère à prendre en considération.
La forme de la sonde, sa préhension et son poids doivent être pensés pour vous permettre une pratique de plusieurs heures par jour dans des conditions optimales.
Ce qu’il faut savoir sur les sondes d’échographie : pour conclure
Choisir la bonne sonde nécessite de comprendre son fonctionnement global et de garder en tête les critères de performance à analyser. Pour aller plus loin sur les bases physiques de l’échographie, retrouvez notre parcours de formation Sonoschool dédié.
Assurez-vous de choisir les sondes adaptées à votre pratique, et prenez le temps de comprendre l’offre qui vous est faite et de poser toutes les questions qui vous traversent l’esprit pour faire le meilleur choix possible.
Une bonne sonde n’est évidemment rien sans un bon échographe : n’hésitez pas à lire notre article dédié au choix du bon échographe en fonction de votre besoin. Parcourez aussi notre gamme d’échographes Samsung pour découvrir les plateformes dédiées à chaque praticien.
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