Maniement des sondes en échographie pulmonaire
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Module 2
Le poumon sain en écho
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Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Contenu de la vidéo
Nous abordons dans cette vidéo les notions fondamentales sur le choix et le maniement des sondes en échographie pulmonaire.
Quelle sonde pour quel besoin, comment les manipuler, comment bien se repérer dans les différents plans de coupes et enfin l’importance de la perpendicularité de la sonde d’échographie par rapport aux structures étudiées.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Utilisation de la sonde convexe
Voyons tout d’abord l’utilisation possible de la sonde convexe.
On peut savoir quelle sonde est utilisée en fonction de la forme de l’image obtenue. La sonde convexe produit une image en forme de filtre à café.
C’est une sonde à basse fréquence : l’avantage avec cette sonde est qu’elle permet d’explorer les structures ou les artéfacts profonds, par exemple en profondeur d’un poumon pathologique situé jusqu’à 25 ou 30 centimètres. L’inconvénient est que la définition de l’image est moins bonne qu’avec la sonde linéaire.
Elle est utilisée préférentiellement pour balayer largement les structures pleuro-pulmonaires, pour réaliser un examen rapide et large.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Utilisation de la sonde linéaire
Voyons ensuite l’utilisation que nous pouvons avoir de la sonde linéaire.
La sonde linéaire produit une image en forme de rectangle. C’est une sonde à haute fréquence.
L’avantage de cette sonde est que la définition d’image est très bonne. Son inconvénient est qu’elle ne peut explorer que jusqu’à 7 à 8 cm de profondeur.
En conséquence, cette sonde est utilisable surtout pour étudier les structures superficielles, par exemple la plèvre. Elle est utilisée volontiers pour un examen détaillé, lent et centré sur un élément douteux ou pathologique superficiel, dans un deuxième temps d’examen.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - La préhension des sondes
Comment doit-on de base tenir une sonde d’échographie ?
La bonne préhension de la sonde par la main dominante de l’examinateur est essentielle pour le bon déroulement de l’examen.
D’autres types de préhension sont possibles, mais de prime abord, la sonde doit être tenue entre le pouce et l’index comme un stylo, au niveau de l’échancrure dans le corps de la sonde. Les premiers doigts et le pouce sont donc en contact étroit avec la sonde. La pulpe des derniers doigts doit être au contact du patient, dans le gel.
On peut aussi poser le bord cubital de la main ou son coude. Le but est que la sonde ait des mouvements précis, que l’empreinte de la sonde soit en totalité appliquée sur le thorax, et ne pas glisser.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Première approche
Comme nous l’avons dit précédemment, l’examen pleuro-pulmonaire doit s’effectuer en deux temps.
Dans un premier temps, il faut réaliser un balayage rapide, large et profond de l’ensemble des structures à étudier.
Le mieux est d’être systématique et de quadriller toutes les régions pleuro-pulmonaires à étudier.
La sonde doit le plus possible rester perpendiculaire par rapport à la convexité de ces structures.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Deuxième approche
Dans un deuxième temps, on doit étudier finement, précisément, les structures douteuses ou pathologiques qu’on a dépisté dans le premier temps.
On utilise pour cela des mouvements de base dont la nomenclature est importante à connaître.
On peut faire une translation sur la tranche à l’intérieur d’un espace inter-costal pour explorer d’avant en arrière cet espace en coupe inter-costale.
On peut faire une translation à plat, pour passer d’un espace inter-costal à un autre.
On peut anguler la sonde. On peut dire aussi lui faire faire un roulis, pour explorer de façon tridimensionnelle chaque fenêtre acoustique.
On peut aussi balancer la sonde ou lui faire faire un tangage dans le même but.
On peut produire une rotation de la sonde dans l’axe du fil pour passer d’une coupe inter-costale à une coupe trans-costale et inversement.
Enfin, on peut appuyer plus ou moins sur la paroi thoracique pour comprimer les structures ou favoriser l’application de la sonde .
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Direction des coupes
Dans une coupe perpendiculaire aux côtes qu’on dit transcostale, le marqueur est globalement orienté vers la tête du patient.
Dans une coupe parallèle aux côtes, coupe qu’on appelle inter-costale, le marqueur est orienté à 90 degrés dans le sens anti-horaire par rapport à l’orientation de la coupe transcostale.
On passe donc d’une coupe transcostale à une coupe inter-costale par un mouvement de rotation anti-horaire de la sonde et vice versa.
Ce qui fait que lorsqu’on est en coupe, transcostale bien orientée avec le repère vers la tête du patient, on a nécessairement la tête du patient à gauche de l’image obtenue et ses pieds à droite.
Évidemment, la superficie proche de la sonde en haut de l’image et la profondeur en bas.
En coupe inter-costale bien orientée avec la sonde tournée à 90 degrés en sens anti-horaire par rapport à la coupe précédente, on pourra avoir du côté gauche de l’image ou le côté droit du patient si on est sur sa face antérieure, ou la gauche du patient si on est sur sa face postérieure, ou l’arrière du patient si on est sur sa face latérale droite, ou l’avant du patient si on est sur sa face latérale gauche. Et à droite de l’image, l’opposé.
Toujours la superficie proche de la sonde et la profondeur en bas.
Maniement des sondes en échographie pulmonaire - Perpendicularité
La perpendicularité de la sonde par rapport aux structures étudiées est capitale dans l’échographie pleuro-pulmonaire.
En effet, si vous n’êtes plus du tout perpendiculaire par rapport à la plèvre, vous perdez l’information utile.
Mais il est important de pouvoir jouer à l’intérieur de chaque fenêtre acoustique comme ici par exemple, avec un mouvement d’angulation, pour explorer la plus grande surface pleuro-pulmonaire possible.