Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie

Ce contenu est gratuit

Ce contenu est réservé aux professionnels de santé

Identifiez-vous pour pouvoir y accéder.

Nom

Notre gamme d'échographes Samsung

Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie - Contenu de la vidéo

Passons maintenant à quelques cas cliniques de syndrome alvéolaire concrets en échographie.

Vous allez réfléchir à ce que vous voyez à l’image. Nous serons là pour vous donner les solutions et décrypter avec vous les clichés échographiques.

Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie - N°1

Identifiez vous la plèvre ? Comment est le glissement pleural ? La plèvre est elle continue ou discontinue ? Voyez vous une structure pulmonaire, ce qui ne serait pas normal ? Pouvez-vous évaluer sa dimension sans l’échelle de profondeur, invisible sur cette vidéo ?

Reprenons nos bonnes habitudes. D’abord, la plèvre. La vidéo n’est pas d’une grande qualité mais le glissement pleural est présent.

La plèvre est bien discontinue. On visualise une échostructure échogène, hétérogène, sous pleurale anormale, mobile avec la respiration. Il s’agit bien d’un syndrome alvéolaire. Sans échelle de profondeur, il est impossible de dire s’il est sous pleural ou profond. Il faut tenir compte à la fois des informations présentes et des informations absentes.

Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie - N°2

Sur ces vidéos, est-ce que vous voyez la plèvre ? Le glissement pleural est-il présent ? Garde t-elle toute sa continuité ? Sous la plèvre, des artéfacts pleuro-pulmonaires normaux sont ils remplacés de façon localisée par une échostructure anormale pulmonaire ?

Le glissement pleural est présent. La plèvre est bien déchiquetée. On visualise encore une fois une condensation sous la forme d’une échostructure échogène, hétérogène sous pleurale, anormale, mobile avec la respiration. Ici, l’échelle de profondeur nous permet d’affirmer que cette anomalie est sous pleurale.

Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie - N°3

Que pensez vous de cette vidéo ? Peut on localiser la coupe ? Quelles sont les structures visibles ? Voit-on la plèvre ? Peut on estimer la profondeur des anomalies visibles ?

D’après le schéma corporel qui est ajouté sur la vidéo, nous sommes au niveau de la région latérale basse droite. Une sonde convexe, une profondeur de 15cm.

L’échostructure qu’on devine à droite de la vidéo est le foie, celle de gauche sus diaphragmatique est du poumon condensé et hépatisé, échogène, hétérogène, ressemblant à du foie.

Les structures hyperéchogènes, mobiles, qu’on voit dans la profondeur du poumon pathologique sont l’air contenu dans les bronchioles. On appelle cet aspect le bronchogramme aérique. Par ailleurs, il n’est pas utile de mesurer strictement cette condensation : en reportant visuellement sa taille sur l’échelle de profondeur, on peut affirmer sans la mesurer qu’elle fait plus de 20 mm de profondeur. Nous avons donc un syndrome alvéolaire profond de la région latérale basse droite, avec bronchogramme aérique.

Cas cliniques syndrome alvéolaire en échographie - N°4

Ici, peut-on affirmer visuellement la dimension de cette condensation sans la mesurer ? Non !

Dès qu’il y a le moindre doute visuel, il faut mesurer. Ici, nous avons affaire à une condensation sous pleurale.

Comment pouvons-nous vous aider ?